Le volet plage regroupe des courses où les sauveteurs mettent à l’épreuve leurs aptitudes physiques tout en y incluant des aptitudes requises pour être de bons sauveteurs dans la vraie vie. Ils doivent en effet réaliser des épreuves de nage, de course, d’aquaplane, de surfski et, l’épreuve reine, le beach flag qui mesure tant la capacité physique que le temps de réaction des sauveteurs. Grâce à des épreuves à relais, les sauveteurs ont également l’occasion de développer leurs capacités de travailler en équipe.
Au cours de cette épreuve, les sauveteurs exécutent un départ de masse et nage une distance variable entre 100 et 400 mètres, selon les catégories d’âge. La ligne d’arrivée se trouve sur le sable.
Au début de cette épreuve, les sauveteurs sont couchés sur le sable, faisant dos au parcours de l’épreuve. Au signal de départ, ils doivent, le plus rapidement possible, se relever, se retourner et courir pour attraper un drapeau situé à une distance de 20 mètres. Comme à la chaise musicale, le nombre de drapeaux est inférieur d’une unité au nombre de sauveteurs. Le gagnant de l’épreuve est le sauveteur qui réussit à mettre la main sur le dernier drapeau.
Au cours de cette épreuve, les sauveteurs exécutent un départ de masse à la course et courent sur une distance de 500 à 2 000 mètres, selon les catégories d’âge. La course se fait normalement sur sable mou.
Au cours de cette épreuve, les sauveteurs exécutent un sprint sur sable sur une distance de 90 mètres. L’épreuve se déroule selon les mêmes principes que le sprint en athlétisme.
Au cours de cette épreuve, les sauveteurs doivent parcourir un segment de course de 100 à 200 mètres, nager sur une distance de 100 à 300 mètres et retourner à la ligne de départ à la course. Les distances sont variables selon les catégories d’âge.
Au cours de cette épreuve, les sauveteurs commencent sur le sable, en contrôle de leur aquaplane. Ils doivent parcourir une distance d’environ 600 mètres en aquaplane et terminer la course, en contrôle de leur embarcation, par un court sprint pour franchir la ligne d’arrivée.
Au cours de cette épreuve, les sauveteurs commencent debout, dans l’eau, à côté de leur embarcation. Ils doivent parcourir une distance d’environ 700 mètres en surfski. Selon les conditions environnementales, la ligne d’arrivée peut être dans l’eau ou sur le sable.
Au cours de cette épreuve, les sauveteurs doivent parcourir un segment de nage de 300 mètres, un segment d’aquaplane de 600 mètres, un segment de surfski de 700 mètres et un segment de sprint sur sable d’environ 90 mètres. L’ordre des trois premiers segments est tiré au sort au début de chaque championnat, les sauveteurs devant donc être entraînés pour chacune des combinaisons possibles.
Au cours de cette épreuve en équipe, un premier sauveteur nage une distance de 130 mètres pour se rendre à la bouée désignée pour l’équipe, afin d’y jouer le rôle de « victime ». Lorsqu’il atteint la bouée, il donne le signal à son coéquipier qui parcoura la même distance en aquaplane afin de récupérer sa « victime ». Les deux sauveteurs reviennent à la ligne d’arrivée, sur le rivage sur la même embarcation.
Au cours de cette épreuve en équipe, un premier sauveteur nage une distance de 130 mètres pour se rendre à la bouée désignée pour l’équipe, afin d’y jouer le rôle de « victime ». Lorsqu’il atteint la bouée, il donne le signal à son coéquipier qui parcourra la même distance à la nage avec bouée tube afin d’aller remorquer son coéquipier jusqu’au bord, où deux autres coéquipiers attendront pour porter la victime à la ligne d’arrivée.
Au cours de cette épreuve, les quatre sauveteurs de l’équipe exécutent chacun un segment de sprint sur sable sur une distance de 90 mètres. Les transitions se font avec chaque coureur courant dans la direction opposée à son coéquipier.
En équipe de quatre compétiteurs, les équipes doivent parcourir le même parcours que celui du sauveteur océanique, avec chaque membre de l’équipe parcourant un segment de la course.